Le syndicalisme québécois dans les années 1970
- Le syndicalisme atteint un sommet historique avec un taux de syndicalisation des salariés de 41% en 1974.
- Suite à la crise économique des années 70, le taux de syndicalisation rechute à 39% en 1977.
- Le syndicalisme est bien implanté dans les services publics, mais continue à éprouver des difficultés à s'imbriquer dans la sphère privée.
- En 1972 a lieu la bataille du Front commun. Celle-ci se déroule alors que la CSN, la FTQ et la CEQ (centrale de l’enseignement du Québec) s'allient et forment une unité intersyndicale afin d'avoir plus de pouvoir face au gouvernement. Ainsi, le Front commun décide de faire la grève pendant 10 jours en avril 1972. Suite aux 10 jours, le gouvernement instaure le « Bill 19 », forçant le retour au travail des syndiqués. Les leaders syndicaux s'y opposent en demandant aux travailleurs de continuer l'arrêt de travail. Ce refus causera l'emprisonnement des trois chefs pendant 6 mois . Malgré tout, le Front commun aura gagné l'indexation du salaire et du régime de retraite au coût de la vie et un salaire minimum de 100$ par semaine pour les plus bas salariés du secteur public.
- Cette décennie est très importante pour la lutte des femmes, puisqu'elles sont désormais plusieurs à faire leur entrée sur le marché du travail. Elle demande entre autre un salaire égal pour un travail égal et le congé de maternité payé. De plus, c'est en 1972 qu'on souligne officiellement la Journée internationale des femmes dans le mouvement syndical.