Des conditions de travail difficiles avant les débuts du mouvement ouvrier
- Les conditions de travail pour les ouvriers québécois au 19e siècle sont très difficiles ; les journée de travail sont extrêmement longues, les salaires dérisoires, les lieux de travail ne sont pas sécuritaires et adéquats pour la santé et les ouvriers n'ont aucune sécurité d'emploi.
- Un des éléments les plus consternants des conditions ouvrières à cette époque est le travail des enfants. Ceux-ci travaillent de nombreuses heures pour un très maigre salaire et la plupart sont maltraités et battus.
- Pendant les années 1880, un ouvrier travaille en moyenne de 60 à 72 heures par semaine. Les employés n'ont pas de congés payés ou vacances.
- Durant le 19e siècle, il n'y a aucune loi prévoyant un salaire minimum. La plupart des ouvriers et leur famille vivent dans des conditions de grande pauvreté. À titre d'exemple, un ouvrier vivant sur l'île de Montréal en 1890 gagne environ 7$ par semaine. Cependant, pour que sa famille puisse avoir une vie convenable, son salaire hebdomadaire devrait plutôt être de minimalement 9$. De plus, à chaque crise économique, le salaire des ouvriers baisse de 25% à 60% dépendant des emplois.
- Les syndicats se forment ainsi au 19e siècle afin d'améliorer les conditions de travail des ouvriers et que ceux-ci soient moins exploités par les dirigeants d'entreprise.